La paralysie du sommeil se caractérise par le fait de se réveiller au beau milieu de la nuit sans être capable de bouger ou de parler. Tout le monde a déjà expérimenté ce phénomène au moins une fois au cours de sa vie. Vu l’intensité des symptômes, la paralysie du sommeil peut paraître très inquiétante. Quels sont les symptômes ? Quelles en sont les solutions ?
Quels sont les symptômes de ce phénomène ?
Les symptômes de la paralysie du sommeil varient d’une personne à une autre. Ils durent en général entre quelques secondes à quelques minutes.
Le sujet a l’impression qu’il est éveillé. Néanmoins, quand il essaie de sortir de son sommeil, il n’y arrive pas. Impossible pour lui de bouger les membres, la tête, ou quoi que ce soit. Son corps semble être paralysé.
La paralysie peut être concomitante d’une sensation d’étouffement. Elle est également accompagnée d’une grande peur et d’une angoisse chez la personne qui en est victime. Si telles sont les choses que ressentent le dormeur, la réalité en est tout autre. En fait, la personne dort, elle respire calmement et de façon normale. Le sujet pense qu’il est éveillé. Mais en réalité, il est entre le rêve et la réalité. C’est ce qui leurre ses sens et sa perception.
Qu’est-ce qui provoque une paralysie du sommeil ?
Beaucoup de causes peuvent être à l’origine de la paralysie du sommeil. Le stress chronique, les crises de panique à répétition ou les crises d’anxiété aiguë en sont les principaux motifs.
Les psychologues ont également émis la théorie qu’une modification trop soudaine et trop brutale du mode de vie d’une personne peut provoquer une paralysie du sommeil. C’est le cas par exemple lors d’une reconversion professionnelle, d’un deuil, d’un divorce, etc. On sait également que le fait de dormir en position allongée favorise la survenue d’une paralysie du sommeil.
Le sommeil est un enchaînement de cycles durant la nuit. Il y a la phase d’endormissement, le sommeil profond et le sommeil paradoxal. C’est durant cette dernière étape que la paralysie du sommeil survient.
Quelles sont les personnes sujettes à la paralysie du sommeil ?
On sait que la plupart d’entre nous avons tous au moins connu la paralysie du sommeil une fois au cours de la vie. Néanmoins, certaines personnes sont plus prédisposées à vivre ce phénomène. C’est le cas des personnes qui ont de fréquents troubles du sommeil (Insomnie à répétition, réveils trop précoces, micro-réveils fréquents au cours de la nuit, etc.). C’est aussi le cas des narcoleptiques, qui souffrent de ce phénomène de façon chronique.
Quelles sont les solutions pour remédier à la paralysie du sommeil ?
La paralysie du sommeil n’a rien à voir avec la santé. Ce n’est pas une pathologie, c’est un état que le sujet subit pendant qu’il dort. Certes, la panique et l’angoisse durant la paralysie le phénomène sont assez intenses. Mais ils n’ont pas d’effets sur la santé physique de la personne.
La solution idéale est de laisser passer la paralysie, puisqu’il ne dure que quelques secondes. À l’instar des troubles de panique, il ne faut rien tenter, il faut juste attendre que la crise passe.
Certaines personnes qui souffrent de ce phénomène pensent qu’un esprit veut essayer de communiquer avec eux ou qu’il y a une présence démoniaque dans leur chambre. D’autres pensent qu’ils sont fous. Certaines personnes vont même jusqu’à la consultation psychiatrique pour essayer de comprendre ce phénomène.
Il ne faut pas nourrir votre angoisse en théorisant sur les origines possibles de ce phénomène. La paralysie du sommeil n’est pas quelque chose de grave.
Sachez, en outre, qu’il n’existe pas de remèdes à la paralysie du sommeil, ni de traitements préventifs qui pourraient vous éviter d’en souffrir.
Le plus important, encore une fois, est que vous compreniez qu’il s’agit d’un phénomène tout à fait bénin, sans gravité qui peut toucher n’importe qui. Néanmoins, si les paralysies du sommeil commencent à être handicapantes. C’est-à-dire : à vous causer des troubles trop fréquents du sommeil, des crises d’angoisses répétées ou des traumatismes psychologiques assez intenses, il faut consulter. Le médecin pourra vous rassurer.